Plus-value immobilière non résidente : de quoi s’agit-il ?

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Plus-value immobilière non résidente : de quoi s’agit-il ?

En 1998, le gouvernement français a modifié les règles relatives à l’impôt sur les plus-values municipales, un impôt payable sur la vente de biens immobiliers, et depuis lors, les non-résidents sont dispensés de déclarer et de payer cet impôt. En d’autres termes, l’État les a dispensés de cette obligation, mais celle-ci a été légalement transférée à l’acheteur. Pourquoi ? Les notes explicatives de la loi qui change les règles du jeu n’expliquent pas ce changement précipité de payeurs. Pour ces raisons, il est conseillé de considérer cinq points fondamentaux lors de l’achat d’un bien immobilier à un étranger non résident.

Les payeurs de l’impôt sur les plus-values municipales

En général, l’impôt sur les plus-values municipales doit être payé par le vendeur du bien, bien qu’il en soit exempté si le cédant est un étranger non résident et que l’obligation de paiement est transférée à l’acheteur. Il incombe donc à l’acheteur de présenter et de payer l’impôt à la municipalité où se trouve la maison. Par ailleurs, si vous voulez être accompagné par des experts, il vous suffit de cliquer ici.

Récupération de l’impôt payé par les non-résidents

Les acheteurs doivent payer l’impôt municipal sur les plus-values, mais peuvent récupérer l’impôt payé. Selon la loi générale sur les impôts, les vendeurs non-résidents peuvent récupérer l’impôt sur les plus-values payé par la municipalité. Toutefois, il s’agit d’une action civile qui peut entraîner de nombreuses difficultés, puisque la dette réclamée est celle d’une personne physique ou morale non résidente.

Comment la municipalité dédommagera l’acheteur pour l’impôt sur les plus-values payé ?

Le contrat de vente du bien peut contenir une clause permettant à l’acheteur de récupérer le paiement de cet impôt. À cet égard, les parties conviennent généralement de réduire le prix ou de retenir le montant, et l’acheteur de l’impôt préalable le paie plus tard. Cependant, ces accords ne sont pas contraignants pour les autorités fiscales. Ce qui signifie que si l’acheteur ne reçoit pas de compensation de la part du vendeur non résident, il n’est pas exempté de l’obligation de déclarer et de payer l’impôt.

L’acheteur peut-il faire appel de l’impôt municipal sur les plus-values ?

L’acheteur est le contribuable agissant, et la question est de savoir s’il peut s’opposer directement à l’impôt sur les plus-values municipales. En effet, l’acheteur a le droit de faire appel dans le cadre de la procédure de réouverture et de la procédure d’administration économique de la municipalité. En d’autres termes, la loi sur l’impôt municipal sur les plus-values offre une position juridique tant au contribuable qu’au payeur. Par ailleurs, ce principe juridique s’appliquerait également si le représentant du contribuable devait introduire un recours administratif économique.

Cela signifie qu’un recours juridique peut être une option pour les vendeurs non-résidents afin de récupérer les revenus d’investissement municipaux qu’ils ne veulent pas payer.

La coopération non résidente doit payer l’impôt sur les plus-values

En vertu des nouvelles règles municipales relatives à l’impôt sur les plus-values, il existe deux façons de calculer l’assiette fiscale pour le taux d’imposition applicable

Formule d’objectif

Dans ce cas, la valeur cadastrale du bien est multipliée par un nouveau coefficient. Le nouveau coefficient est approuvé chaque année par la loi sur le budget général de l’État et évolue en fonction de l’évolution du marché immobilier. Il s’agit d’une méthode facultative dans laquelle le contribuable paie des impôts sur la base de l’augmentation réelle de la valeur du bien transféré. Le calcul de l’impôt de cette manière ne posera pas trop de problèmes, puisque les données se trouvent dans les actes et leurs annexes.

La formule réelle

Calculer la différence entre le prix de vente ou de cession et le prix auquel le bien a été acheté ou acquis. Si le contribuable prouve que la plus-value réelle est inférieure à la plus-value basée sur une méthode d’évaluation objective, la plus-value réelle peut être appliquée. Le vendeur doit fournir une copie de l’acte d’acquisition, et l’acheteur la soumet aux autorités afin de payer l’impôt sur la plus-value réelle réalisée.